80ème anniversaire de la libération de Bacqueville

La célébration de cet anniversaire a débuté par une messe dite par l’abbé Meaume suivi d’un recueillement devant la stèle dressée à cet effet à l’entrée de la rue de la Libération par ou sont arrivés les soldats Canadiens le 1er septembre 1944.

Etaient présents Yves Leclerc président des anciens combattants de la commune, Jean-François Bloc conseiller régional, Chantal Cottereau etVincent Renoux conseillers départementaux, Guy Le Verdier maire de Belmesnil, Aline Morel et Jean-Marie Adam adjoints plusieurs conseillers municipaux et membres du conseil des jeunes, les sapeurs-pompiers, la gendarmerie, les porte-drapeaux, d’anciens combattants et plusieurs Bacquevillais.

Le protocole a été assuré par Jean-Michel Paumier et René Cohydon a animé la cérémonie en musique avec sa cornemuse.

Des gerbes de fleurs ont été déposées au pied du monument par les anciens combattants, la commune, le comité des fêtes et les conseillers départementaux.

Aline Morel, Yves Leclerc, Vincent Renoux, Antoine Comolada et Jean-Michel Paumier ont pris la parole à tour de rôle et ont rappelé que ce devoir de mémoire était très important, surtout à une époque ou l’on voit naître de plus en plus d’antisémitisme avec un retour des extrêmes.

Antoine Comalada a rappelé la genèse du conflit :

– 1929, crash boursier, à la crise économique se rajoute presque immédiatement une crise politique avec blocage des institutions.

– Janvier 1933 Hitler arrive au pouvoir et enterre la démocratie.

– Eté 1934 nuit des longs couteaux. Hitler abolit les libertés civiles et la liberté de la presse. Il fait assassiner les principales figures du courant révolutionnaire.

La suite nous la connaissons : Systématisation de la désignation des ennemis de l’intérieur par les lois de Nuremberg, dont l’une de définition strictement raciale (la judaïcité) La Shoah.

Après l’hymne Canadien et la Marseillaise le public s’est retrouvé à la salle des fêtes pour un verre de l’amitié et la journée s’est poursuivie avec la projection du film le Gars de Callouin, en présence du réalisateur, qui retrace l’histoire d’un jeune de 17 ans qui s’était engagé pour défendre nos libertés.

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